Les fautes fréquentes à l’IELTS

L’IELTS est un passage obligé pour de nombreux étudiants qui souhaitent intégrer une université anglophone. Même avec un bon niveau d’anglais, certains candidats voient leur score pénalisé par des erreurs récurrentes qui ne reflètent pas forcément leurs compétences réelles. Bien identifier ces pièges permet de mieux s’y préparer et d’aborder l’examen avec confiance. Un séjour linguistique pour préparer l'IELTS présente aussi de nombreux avantages et permet de maximiser ses chances de réussite. 

Grammaire : la précision avant tout

Les erreurs grammaticales sont parmi les plus fréquentes. Beaucoup de candidats confondent encore preterit et present perfect, utilisent mal les articles ou oublient le « s » de la 3e personne du singulier (he go au lieu de he goes). D’autres commettent des fautes d’accord pluriel (advices au lieu de advice, informations au lieu de information). Ces erreurs, souvent simples, sont pourtant coûteuses car l’IELTS évalue la précision autant que la fluidité. Un rappel méthodique des bases grammaticales est indispensable avant l’examen et les professeurs passent énormément de temps sur ce point lors d'un séjour linguistique pour préparer l'IELTS. 

Vocabulaire : attention aux faux-amis et à la variété

Un autre piège courant réside dans le choix lexical. De nombreux candidats abusent de mots trop simples comme good, bad ou nice, ce qui limite leur score dans le critère « lexical resource ». D’autres tombent dans le piège des faux-amis : actually ne signifie pas « actuellement » mais « en réalité », et library désigne une bibliothèque et non une librairie. Les prépositions mal utilisées sont également fréquentes (discuss about au lieu de discuss something). Pour progresser, il est essentiel d’élargir son vocabulaire, de mémoriser des collocations et d’apprendre à utiliser des synonymes adaptés au contexte.

Expression écrite : la structure avant le style

En Writing Task 2, beaucoup d’essais sont trop courts, en dessous des 250 mots, ce qui entraîne une pénalité automatique. D’autres candidats écrivent un texte sans paragraphes clairs, ni introduction ni conclusion structurée. Certains adoptent un registre trop familier, avec des contractions ou un ton proche de l’oral. Pour réussir, il faut travailler la structure avant tout : un plan en trois parties, des connecteurs logiques variés (however, moreover, as a result), et une argumentation appuyée par des exemples concrets.

Expression orale : développer sans s’égarer

Lors de l’épreuve de Speaking, deux écueils sont fréquents. Certains candidats répondent de manière trop brève (yes, no, maybe), ce qui empêche l’examinateur d’évaluer leur niveau. D’autres, au contraire, s’éparpillent et s’éloignent de la question initiale. Il faut trouver le juste équilibre : développer son idée en deux ou trois phrases claires, illustrées si possible d’un exemple, sans perdre le fil. Une autre difficulté concerne la prononciation : la confusion entre ship et sheepou entre tree et three peut affecter la compréhension.

S’entraîner au format spécifique de l’examen

Enfin, un des plus grands pièges consiste à sous-estimer le format même du test. L’IELTS ne mesure pas uniquement le niveau d’anglais général, mais la capacité à répondre dans des conditions très précises. Un bon candidat peut perdre des points en ne respectant pas les consignes (no more than two words), en gérant mal son temps ou en ne connaissant pas la répartition des tâches. La préparation ne doit donc pas seulement porter sur la langue, mais aussi sur la maîtrise des formats, du timing et des attentes propres à chaque épreuve.

Un séjour linguistique pour préparer l'IELTS permet de travailler à la fois la méthodologie et les connaissances linguistiques attendues. Les professeurs qui interviennent sont systématiquement experts du test et savent comment accompagner leurs étudiants efficacement.